biographie
Francesca Pasquali étudia le design à l’Académie des Beaux-Arts de Bologne, où elle obtenue son diplôme en 2006.
Ses recherches découlent de l’observation de formes naturelles dont la texture structurelle est imitée par les artistes, transformant des matériaux plastiques et industriels en objets et installations complexes et élaborés.
Sa recherche s’étend vers une relation engageante entre organique et inorganique, nature et culture, recyclage des matériaux et leur redéfinition esthétique. La relation entre la nature et l’artifice est au cœur de son travail, qui, avec son refus de catégoriser les objets, produit des œuvres qui remettent en question les perceptions du spectateur – du dur au doux, de l’étranger au familier. Les matériaux invitent le spectateur à toucher et à interagir avec les œuvres, en repensant à la beauté que l’on trouve dans les éléments quotidiens. Un autre aspect crucial est axé autour des relations de ses œuvres avec les environnements et les espaces architecturaux qui définissent et modifient souvent la réalisation des œuvres.
Plusieurs cycles apparaissent dans l’œuvre de Pasquali, reconnaissables à leurs titres faisant souvent référence aux matériaux utilisés, comme pour la série des Straws. De longueurs variables, d’innombrables pailles en plastique sont fixées sur des panneaux de bois – ou plus récemment sur du plexiglas poli miroir – pour créer des surfaces vibrantes. Avec la série Frappe, Pasquali expérimente l’utilisation du néoprène, en assemblant des couches de ce matériau en spirales qui sont par la suite montées sur des panneaux de bois ou des filets métalliques. Les œuvres de la série Setole sont réalisées avec des poils de balai en plastique assemblés dans des conteneurs en bois et disposées de manière à former une surface souple et compacte.
Plus récemment, l’artiste a expérimenté de longs poils en plastique, en particulier avec l’installation in situ « Francesca Pasquali for Salvatore Ferragamo » qui voyagera entre Milan, Londres et Paris en 2016. Les nouvelles technologies font partie intégrante de la pratique de l’artiste, qui comprend des installations sonores, lumineuses et vidéo comme la récente Glasswall (2015), une œuvre cinétique et interactive réalisée en collaboration avec Mary Bauermeister pour l’exposition Fluxus au C.U.BO. Centro Unipol à Bologne.
En 2013, aux côtés de plusieurs artistes Italiens et la conservatrice Ilaria Bignotti, Francesca Pasquali a fondé le mouvement artistique et culturel « Resilienza italiana », visant à faire avancer le débat international autour de la sculpture parmi les générations d’artistes contemporains et émergents.
Finaliste du Prix du Caire 2015 et Deuxième Prix de la Fondation Henraux en 2014, Francesca Pasquali a également été invitée à participer à plusieurs grandes foires internationales d’art telles que Art Basel à Miami et Hong Kong, FIAC à Paris, TEFAF à Maastricht. Ses œuvres font partie d’importantes collections privées et de plusieurs institutions publiques en Italie.
Francesca Pasquali a également une emprise internationale qui lui a permis de présenter ses œuvres dans des expositions à travers le monde, comme « Francesca Pasquali ». Plastic Islands » organisée en 2018 à l’Opéra de Sydney et « Francesca Pasquali » à la Leila Heller Gallery de New York en 2016. En outre, en 2020, l’artiste créera une installation environnementale spécifique à un site pour une exposition de la collection Richter à Zagreb, qui dialoguera avec les œuvres de Gerhard Richter et de Paolo Scheggi.
En décembre 2015, les Archives Francesca Pasquali, ont été fondées avec l’aide d’Ilaria Bignotti en tant que coordinatrice scientifique, afin d’archiver, de préserver et de promouvoir les œuvres de l’artiste à travers différents projets avec des institutions publiques et privées, mais aussi de présenter ses recherches à travers divers canaux de communication.
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