Tornabuoni Art a le plaisir de présenter Dynamic Visions, une sélection de 38 œuvres explorant les tendances majeures des mouvements de l’Op Art, de l’art cinétique et de l’Arte Programmata. Outre les maîtres du XXème siècle Josef Albers, Marina Apollonio, Alberto Biasi, Enrico Castellani, Dadamaino, Piero Dorazio, Michelangelo Pistoletto et Victor Vasarely, l’exposition met en évidence l’influence et l’actualité de leurs recherches artistiques à travers un dialogue entre les installations PLASTIC PLOT (2017) de l’artiste contemporaine Francesca Pasquali et Tu Sei (1973) du pionnier de l’art cinétique Alberto Biasi.
Dynamic Visions a été inspiré par l’exposition historique The Responsive Eye de 1965 au MoMA à New York, qui fut la première exposition internationale célébrant l’art optique et cinétique et l’Arte Programmata. Les pionniers de ces mouvements, tels que Josef Albers et Victor Vasarely, ainsi que de nombreux artistes italiens, dont Enrico Castellani et Piero Dorazio, y furent présentés. C’est lors de cette exposition que les artistes Getulio Alviani et Alberto Biasi firent leurs débuts aux États-Unis.
Dynamic Visions réunit à nouveau la plupart de ces artistes avec d’autres noms tels que Paolo Scheggi, Turi Simeti et Gianni Colombo, eux aussi fervents avocats de la recherche d’effets visuels.
L’exposition présente également deux artistes femmes, Marina Apollonio et Dadamaino, dont la recherche artistique sur la perception visuelle a grandement influencé les jeunes générations d’artistes, dont l’artiste contemporaine Francesca Pasquali, qui transforme le plastique recyclé en sculptures polychromes.
Bien qu’avec des résultats extrêmement différents, tous ces artistes ont exploré la couleur comme élément essentiel de la création d’effets optiques. Alors qu’Albers et Vasarely se concentraient sur l’interaction entre les formes géométriques et les couleurs de manière scientifique et théorique, d’autres, comme Dorazio, tissaient des couches de coups de pinceau colorés comme un textile pour laisser la lumière et la couleur émerger de la surface peinte stratifiée.
Biasi, Scheggi, Castellani et Simeti ont obtenu des effets visuels et des distorsions optiques en modifiant et remodelant la toile pour créer une perception tridimensionnelle de l’espace.
Dadamaino et Apollonio ont utilisé des intersections géométriques de lignes et de spirales pour créer leurs grilles orthogonales emblématiques noir et blanc et leurs œuvres en forme de cible avec un effet optique
dynamique.
L’art a toujours été une fenêtre à travers laquelle une illusion ou une représentation du monde réel pouvait être vue. Avec l’émergence de l’art optique au XXème siècle, l’illusion elle-même devient le point focal. Cette exposition se concentre sur les connexions complexes des mouvements internationaux de l’Op Art et de l’art cinétique de l’après-guerre à nos jours.
En examinant attentivement leurs différentes racines, la galerie vise à apporter une nouvelle lumière sur les raisons et les manifestations de leurs divergences. Les impulsions sociales, politiques et technologiques qui ont inspiré ces mouvements artistiques seront également examinées, en particulier celles concernant le groupe d’art cinétique italien des années 1960 Arte Programmata, en partie soutenu par Olivetti.
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